

Mécénat


Les acquisitions
Depuis la création de l'association en 2010, grâce au mécénat, les Amis du Musée de la Toile de Jouy, conjointement avec le Fonds de dotation Oberkampf, ont permis au Musée de la Toile de Jouy de bénéficier de dons directs ou de mises en dépôt.
Etoffes, papiers peints, robes et autres vêtements d'époque, tableaux, dessins, portraits, meubles et objets de famille viennent enrichir, depuis 15 ans, les collections du Musée.
Une partie de ces objets a rejoint les salles de reconstitution historique inspirées du XVIIIe et des débuts du XIXe siècles.
Au total, ce sont plus d'une centaine de pièces et lots qui ont été donnés ou acquis par l'Association des Amis pour le compte du Musée de la Toile de Jouy.
Voici une courte sélection de ces pièces :
Ensemble d’échantillons de tissus inspirés des indiennes du XVIIIᵉ siècle.
Ces pièces proviennent de deux grandes maisons des arts décoratifs. La Maison Prelle, manufacture lyonnaise de soieries et textiles d’ameublement fondée en 1752 et encore en activité aujourd’hui, est reconnue pour ses archives et rééditions au service des monuments historiques, musées et grandes demeures. La manufacture Réveillon, fondée à Paris en 1755, fut quant à elle l’une des plus célèbres manufactures de papiers peints de luxe de la seconde moitié du XVIIIᵉ siècle, liée à la grande histoire de la Révolution française par le pillage de ses ateliers en avril 1789.
Contemporaines de la Manufacture d’Oberkampf, ces maisons évoluent dans les mêmes milieux de la décoration de luxe, au service d’une clientèle d’élite et avec le même souci d’excellence. Si aucune source ne documente formellement une collaboration entre leurs dirigeants, la correspondance de Christophe Philippe Oberkampf montre combien il fut affecté par l’incendie de la manufacture Réveillon lors des émeutes d’avril 1789, signe des liens étroits entre ces milieux de créateurs de décors.
L’ensemble récemment entré au musée se compose de coupes et d’échantillons d’« indiennes », ces toiles de coton imprimées qui ont fait la renommée de Jouy-en-Josas. On y trouve deux coupes d’environ 78 × 64 cm, l’une sur fond vert, l’autre sur fond blanc, imprimées en grisaille à décor d’oiseaux et de motifs végétaux stylisés, dans le goût des Toiles de Jouy. Neuf échantillons d’environ 20 × 20 cm complètent l’ensemble : ils présentent une palette de motifs floraux et décoratifs caractéristiques du XVIIIᵉ siècle (rinceaux, bouquets, petites scènes naturalistes), dans des tonalités inspirées des palettes anciennes.
Ces tissus illustrent la permanence du goût pour les indiennes et les toiles imprimées de tradition française, jusque dans les créations et rééditions des XIXᵉ–XXIᵉ siècles. Ils dialoguent avec les collections historiques de la Manufacture d’Oberkampf conservées au musée, et rappellent combien la Toile de Jouy continue d’inspirer les éditeurs de tissus, les créateurs et le grand public aujourd’hui.












Robe
Robe de promenade balnéaire, 1885-1895.
Dessin préparatoire
Louis-Léopold Boilly, vers 1803, représentant “Oberkampf et sa famille à Jouy”
Robe
Période romantique en indienne, ca 1830/1835.


Robe
Coton rouge, ca 1832.


Portrait
Rose-Marguerite Favre,
descendante des Indienneries Nantaises Favre-Petitpierre.




Médaillons miniatures de Christen
Début XVIIIème siècle


